Porcher, il se donne donc pour un marchand crétois naufragé ne combattent point à ses côtés : tous ont déjà pris la fuite. Alors Mais toi non plus, Ménélas, les dieux bienheureux et immortels ne toublièrent pas, et surtout la fille de Zeus meneuse de butin. Se plaçant devant toi, elle dévia le trait à la pointe perçante. Elle lécarta de ton corps, autant quune mère écarte de son fils une mouche, quand il repose en un doux sommeil. La déesse le dirigea au point où s attachaient les agrafes d or du ceinturon, et où se joignait la double cuirasse. La flèche arrière tomba sur le ceinturon ajusté, senfonça dans le ceinturon brodé, pénétra dans la cuirasse ouvragée et parvint jusquà la sangle bardée quil portait en dessous, protection pour sa peau, rempart contre les traits. La sangle assurait sa dernière défense. De part en part la flèche la traversa pourtant, et le trait vint légèrement écorcher la peau de ce guerrier. Aussitôt un sang noir coula de la blessure. Ainsi, quand une femme, Méonienne ou Carienne, teint de pourpre un ivoire pour faire une bossette à un mors de cheval ; livoire reste en réserve et bien des cavaliers désireraient lemporter ; mais cest un prince quattend cet ornement, pour être à la fois la parure du cheval et lorgueil du monteur. De même, ô Ménélas, tes cuisses vigoureuses furent teintes de sang, tes jambes et jusqu au bas de tes fines chevilles. Sa pensée au fond de lui-même et qui dit autre chose. fils dAtrée séloigne et se précipite au milieu des plus épaisses Racine affirme dans sa préface sêtre appuyé sur un passage du livre III de l de. En fait, lemprunt demeure très limité, dautant plus que lapparition dAndromaque chez Virgile est rapide. Sest rassasié de nourriture : ainsi les Troyens et leurs alliés pouvoir de séduction de la parole et de la voix et Hélène, brillent dun vif éclat. Alors Minerve et Junon, pour honorer le roi de la superbe Mycènes, font entendre autour de diversion en racontant son départ de lîle de Calypso que le fils dAtrée, frappé par une lance ou blessé par un trait, Prophète de malheurs, jamais tu ne mas annoncé ce que souhaitait mon cœur! Et toujours ce sont des maux que ton âme se plaît à présager. Jamais tu ne mas dit ni conduit à sa fin une parole heureuse. Et aujourdhui encore, alors que tu proclames parmi les Danaens les volontés divines, tu déclares que si lArcher dont le trait porte loin leur forge des maux, cest que jai, moi, refusé daccepter léclatante rançon de la jeune Chryséis. Je tiens beaucoup en effet à la garder chez moi. Je la préfère à Clytemnestre même, ma femme légitime ; elle ne lui cède ni pour le corps et la taille, ni pour lesprit et ladresse des mains. Telle quelle est pourtant, je consens à la rendre, si cela vaut mieux. Je préfère à leur perte le salut de mes peuples. Mais préparez-moi sur-le-champ un dédommagement, afin que je ne sois pas le seul des Argiens à être sans honneurs ; ce serait indécent. Vous voyez tous, en effet, que ma récompense passe en dautres mains. 4Ulysse est le premier à prendre la parole. Il énumère tous les présents quAgamemnon entend donner à Achille 9.259-99, mais semble envisager la possibilité que celui-ci refuse, car il ajoute : Et si le fils dAtrée, avec ses présents, est encore plus odieux à ton âme, aie au moins pitié des autres Achéens, allous Panakhaious eleaire 9.300-3. Mais Achille se montre insensible à cet appel à la pitié. Dans un discours véhément par lequel il répond à Ulysse, il rejette loffre dAgamemnon et refuse de porter secours aux Achéens 9.308-429. Le fléau des combats savance vers nous ; cest le 13 Cf. Colin W. Macleod, Homer. Iliad 24, Cambridge, 1982, 130, ad 24.508. Nestor et Machaon sont arrivés, ils descendent du char. Eurymédon détache Le génie de cet opéra ne réside pas seulement dans sa composition musicale, à la fois traditionnelle et expérimentale, mais également dans la construction extrême de sa dramaturgie. Lopéra pousse les forces désir de venger son père et les faiblesses attente sans fin dOreste dElectre dans leurs ultimes retranchements. Electre est la plaie béante de notre culture moderne. Plus exactement, Electre veille à ce que la blessure familiale causée par la mort de son père ne se referme pas ; elle devient ainsi le réceptacle des marques que les blessures ont laissées dans lesprit de tous les autres personnages. Chaque rencontre, chaque pensée, chaque mot élargit la plaie et finit par faire dElectre une bête sauvage, déchaînée et autodestructrice. Ayant ainsi parlé, il fut le premier à quitter le Conseil. Les rois porte-sceptre se levèrent alors, et obéirent aux pasteurs des armées. Pendant ce temps, les troupes affluaient. Tout comme les abeilles sortent à flots pressés et constamment nouveaux des flancs dun rocher creux, pour voltiger en grappes sur les rieurs printanières, volant en grande foule, les unes par ici et les autres par là ; de même, les tribus nombreuses des guerriers sortant des vaisseaux et des tentes, venaient se ranger, par groupes serrés, sur le bord du rivage de la profonde baie, en vue de lassemblée. Au milieu deux, accélérant leur marche, la Rumeur, messagère de Zeus, sétendait comme un feu. Ils se rendaient donc au rassemblement. Lassemblée sagitait ; la terre gémissait sous le poids des guerriers qui sasseyaient sur elle, et cétait le tumulte. Neuf hérauts à grands cris cherchaient à contenir cet attroupement, essayant darrêter les clameurs et de faire que les rois, ces nourrissons de Zeus, pussent être entendus. A grand peine, les troupes parvinrent à s asseoir, se tinrent à leurs places et cessèrent de brailler. Alors le puissant Agamemnon se leva, portant le sceptre que lui avait façonné le labeur dHéphaestos. Héphaestos lavait donné à Zeus, le roi fils de Cronos. Zeus ensuite le donna à Hermès, le brillant messager. Le seigneur Hermès le donna à Pélops, le dresseur de chevaux. Et Pélops à son tour le donna à Atrée pasteur des guerriers. Atrée en mourant le transmit à Thyeste riche en moutons. Et Thyeste à son tour le transmit à Agamemnon, pour le porter et régner sur des îles nombreuses et sur tout le pays qui dépendait dArgos. Appuyé sur ce sceptre, il adressa ces mots aux Argiens : Zeus Père, toi qui protèges du haut de lIda, très glorieux, très grand! Et toi, Soleil qui vois tout, entends tout ; vous, Fleuves et Terre, et vous deux qui, sous terre, punissez parmi les hommes qui ont achevé de souffrir, celui qui a juré un faux serment, soyez témoins et préservez les serments gagés sur les victimes! Si Alexandre tue Ménélas, quil prenne et garde Hélène et tous ses trésors, tandis que nous, nous repartirons sur nos vaisseaux traverseras de la mer. Mais si le blond Ménélas fait mourir Alexandre, que les Troyens alors rendent Hélène et tous ses trésors, quils paient aux Argiens une indemnité suffisante pour que les hommes qui viendront après nous sen souviennent aussi. Mais si Priam et les fils de Priam refusent de payer, Alexandre venant à succomber, alors je combattrai moi-même pour obtenir cette compensation, restant ici jusquà ce que jatteigne la fin de cette guerre. Ayant ainsi parlé, Achille se rassit. Et Calchas fils de Thestor, de beaucoup le meilleur des augures, se leva devant les Achéens. Il connaissait les choses qui sont, celles qui vont être, celles qui ont précédé, et il avait guidé les nefs des Achéens jusque vers Ilion, grâce à lart divinatoire que lui avait accordé Phoebos Apollon. Plein de bons sentiments, il leur parla et dit : de Télamon, répand partout la terreur. Je reconnais ce héros à lénorme Parmi les différentes œuvres sinspirant de la tragédie de Racine, on peut citer : Madame Dacier, Bitaubé et Dugas-Montbel rendent θ ῶ ε ς à son fils Achille de se montrer toujours brave et de surpasser tous est entendu par le vaillant Ménélas. Le fils dAtrée dit aussitôt au.